lundi 28 février 2011

André appelle à l'aide pour retrouver sa fille => La mère en fuite placée en garde à vue

Béziers 28 février 2011

La mère en fuite placée en garde à vue

Réactualisé le 12 mars 2011
Quotidien Midi Libre .com
Edition de vendredi 11 mars 2011

Lundi, nous relations l'appel au secours d'André. Il ne pouvait plus voir sa fille. Sa compagne refusait de la lui présenter depuis leur séparation. Il nous avait expliqué qu'il craignait qu'elle n'ait rejoint une secte. Sa compagne, que nous n'étions pas arrivés à joindre nous a finalement confié : « Je ne fais pas partie d'une secte, je fais du yoga. » Rien de plus.

Sur instruction du procureur de la République Patrick Mathé, elle a été entendue une dernière fois. Hier, elle a été placée en garde à vue toute la matinée. Elle a été relâchée vers 14 h 30. Elle a été remise en liberté avec comme condition qu'elle accepte une médiation pénale. Elle se serait donc engagée à respecter cette mesure. Lundi sera organisée une rencontre en vue de régler ce conflit.

Auprés de l'enquête, nous avons appris : « Cette enseignante serait en difficulté. Elle serait peut-être sous influence d'une secte qui n'est pas sous surveillance. » Le procureur nous a précisé : « Si elle venait à ne pas respecter ses engagements, elle serait poursuivie devant le tribunal correctionnel. » Par ailleurs, il a demandé la mise en œuvre d'une procédure d'assistance éducative. Le juge des enfants sera saisi très rapidement pour veiller à l'avenir de l'enfant de 22 mois.


J.-P. A.

Quotidien MIDI LIBRE .com
Edition du lundi 28 février

André appelle à l'aide pour retrouver sa fille

Aidez-moi à retrouver ma fille », explique André au bord des larmes et à bout de nerfs. Depuis le mois d'octobre, il est sans nouvelle de sa petite Maya âgée de 22 mois. Sa belle-famille et son enfant sont introuvables.

« J'ai multiplié les démarches, j'ai déposé plainte auprès de la gendarmerie, je n'arrive à rien. Mon ex-compagne et ma belle-famille, qui font partie de la secte méditation transcendantale, sont introuvables. »

Au mois de janvier, André et quelques amis ont manifesté dans Thézan, où habitait sa belle-famille. Dans la foulée, ils ont placardé dans les rues du village des tracts expliquant la situation et la présence de membres d'une secte classée comme telle depuis 1995.

« Leur réaction ne s'est pas faite attendre.Ils ont quitté Thézan dans la nuit, depuis on les recherche. »

« Ma femme est enseignante, elle sera titularisée à la fin de l'année. Elle est enceinte de mon second enfant. J'ai été obligé d'entreprendre des démarches de reconnaissance préalable de paternité. J'espère quelle ne seront pas vaines. »

Le 21 octobre dernier, la compagne d'André a déposé une plainte pour violence conjugale contre lui. Ce dernier a été placé en garde à vue. Pendant son absence, leur maison a été totalement vidée et la compagne serait partie avec environ 20 000 .

Depuis, il a été totalement blanchi par la justice. Mais rien n'y fait. La belle-famille semble ne pas répondre aux injonctions de la juge qui s'occupe de ce dossier. Alors avec ses propres moyens, avec des amis, il les suit à la trace. Qui à Saint-Nazaire-de-Ladarez, qui à Cournonsec et dernièrement à La Paillade. Il va partout et distribue des tracts pour que les voisins sachent. Aujourd'hui, il a rendez-vous en mairie de Montpellier pour expliquer ce qui se passe. « C'est un moyen pour moi de prévenir les autorités locales pour qu'elles fassent attention au développement de cette secte. » André est aidé dans sa quette par les associations qui luttent contre les sectes.

D'aprés l'article de Jean-Perre Amarger

1 commentaire:

Centre PEM a dit…

Notre Centre PEM n'a pas la moindre trace de demande de ce papa dans notre association. Ni médiation familiale, ni soutien de la parentalité n'ont été sollicités vers nous par cette famille.

Il serait judicieux de savoir quelle est l'association qui soutient la parentalité de André, quelle association revendique de l'aider en connaissance de cause, quelles sont les structures et personnes qui ont guidé cette famille (mère enceinte d'un deuxième enfant d'après l'article) vers les instances pénales, vers la médiation pénale, et vers la mise en œuvre d'une procédure d'assistance éducative.