lundi 23 mai 2022

TRIBUNE: Monsieur le Président faites de l'éducation aux médias et a l'information une grande cause nationale

Monsieur le Président,

Face à la déferlante de fausses informations #infox , les acteurs de l’éducation aux médias et à l’information tirent la sonnette d’alarme. Il est urgent de mettre en place une véritable politique publique dans ce domaine et de donner aux acteurs de terrain les moyens d’agir enfin de manière concrète, coordonnée et efficace. 

Monsieur le Président, Le 24 avril, dès les premières minutes de votre réélection, vous avez choisi de traverser la foule entouré d’enfants, envoyant à tous vos concitoyens un message fort:votre nouveau quinquennat sera celui de la jeunesse. 

Cette jeunesse, vous voulez lui offrir un “monde meilleur” et “mieux la protéger”, dans une société de plus en plus fragmentée. Mais cette jeunesse, qui devra affronter l’immense défi climatique et redonner un nouveau souffle à notre démocratie vieillissante, se trouve aujourd’hui désarmée face à un flot continu d’informations, de posts et de messages, dont elle peine à évaluer la fiabilité et la pertinence. Tous les jeunes Français ne disposent pas des outils pour se forger une opinion de manière éclairée et saine, ils sont entraînés dans des spirales dangereuses, pouvant mener à l’isolement et à la radicalisation. Ce fléau touche toute la société : aucune classe sociale, aucune classe d’âge n’est épargnée. 

Aujourd’hui, un Français sur trois souscrit à une théorie conspirationniste.

Les croyances prennent le pas sur la rationalité. Nombreux sont nos concitoyens qui s’éloignent de la médecine et de la science. La confiance dans les médias et les institutions est au plus bas, ce qui met directement en danger notre démocratie. 

Nous, journalistes, éducateurs, enseignants, chercheurs, formateurs, vulgarisateurs, lanceurs d’alerte en matière de protection de l’Enfant agissant sur le terrain, côtoyons tous les jours des publics en désarroi. Et nous sommes extrêmement inquiets. A l’école, des millions d’élèves quittent leur établissement sans avoir acquis les compétences indispensables à l’exercice de leur citoyenneté à l’ère numérique. Les enseignants ne bénéficient pas tous de la formation adéquate pour éveiller l’esprit critique des élèves. Souvent, l’éducation aux médias et à l’information, inscrite dans les programmes mais sans heures dédiées, relève de seules initiatives individuelles. Le manque de moyens et de ressources qui lui sont alloués est criant. Hors l’école, malgré l’investissement de certains ministères, le soutien aux acteurs de terrain reste irrégulier et incomplet.

Des dizaines d’associations, de lieux de savoir et de culture, d’entreprises et de citoyens engagés se battent pour défendre la qualité de l’information et aiguiser l’esprit critique des Français. Mais cet engagement est réparti de manière inégale sur le territoire, au point que la fracture informationnelle vient aujourd’hui aggraver les fractures sociales et économiques existantes s'engouffrent dans ce créneau, au détriment de l’indépendance et de la pluralité médiatique, sans autre garantie de qualité que leurs propres critères. 

Nous, acteurs et artisans de l’éducation aux médias et à l’information au quotidien, formons aujourd’hui une coalition riche, diverse et inclusive. Nous voulons construire ensemble une action coordonnée et réellement efficace sur l’ensemble du territoire. 

Monsieur le Président, la situation exige d’élever l’éducation aux médias et à l’information au rang de grande cause nationale.  

Pour que cela se traduise concrètement, nous vous demandons de créer sans délai un “fonds éducation aux médias et à l’information”. Ce fonds pourrait être financé par l'Etat et par une fraction de la taxe sur les entreprises numériques. Il permettrait de soutenir les acteurs de terrain, en relation directe avec les pouvoirs publics et les élus, à l’échelle nationale et locale. La mise en place d’une véritable politique de l’éducation aux médias et à l’information ne pourra se faire qu’à ce prix. Cet investissement constitue une formidable opportunité pour la France. Un immense espoir pour cette jeunesse qui nous tient tant à cœur. 

Ensemble, nous placerons la France à la pointe de la lutte contre la désinformation et la manipulation en ligne et nous façonnerons une véritable citoyenneté à l’ère numérique, partout et pour tous. M. le Président, la France a la chance de compter d’innombrables acteurs de terrain mobilisés pour faire de notre pays une nation éclairée et ressoudée. Il faut que la volonté politique soit au rendez-vous. 


Le défi est immense.

Etes-vous prêt à le relever?

lundi 4 janvier 2021

Danger des écoles Waldorf Steiner filiale éducative de l'organisation sectaire ANTHROPOSOPHIE


Parents & enfants / Société

Violences, abus, racisme:
la loi du silence des écoles Steiner-Waldorf


Laure Dasinieres — 4 janvier 2021 à 8h00

Parce qu'il faudrait laisser le «karma» des enfants s'accomplir, les enseignants des écoles Steiner-Waldorf prôneraient le laissez-faire entre les élèves.





Remerciements aux délégués Auvergne du Centre de renseignements, d’études, d’analyses et préventions membres de la fédération francophone info #Sectarisme  http://sectarisme.wordpress.com


Montessori, Freinet, Decroly, Steiner… les pédagogies dites «alternatives» séduisent de plus en plus de parents soucieux d'offrir à leurs enfants une éducation qu'ils espèrent plus adaptée à leurs besoins. Elle y est, en effet, supposée plus personnalisée et créativeque celle proposée dans les écoles publiques républicaines.


Parmi ces pédagogies «nouvelles», celle des écoles Steiner-Waldorf attire tout particulièrement l'attention du fait de la dimension spirituelle plus ou moins avouée tenant au profil de son créateur, Rudolf Steiner, également fondateur de l'anthroposophie.


La France compte aujourd'hui une vingtaine d'écoles de ce type dont certaines sont sous contrat avec l'État. En apparence, il s'agit de jardins d'enfants et d'écoles prompts à séduire des parents à la fibre artistique et écologique. «Lorsque l'on a visité la première fois l'école Trille des Bois à Ottawa [au Canada, ndlr], ça a été un enchantement, raconte Bettina, qui lui a confié son petit Max de septembre à décembre 2018. C'était ce que l'on cherchait: une école francophone, de bonne réputation, juste à côté de chez nous. À première vue, l'école est un cocon pastel, tout mignon, avec des décors faits à la main. Comme les gens sont sympas, on ne pose pas de questions. À aucun moment la pédagogie Steiner n'est évoquée.»


Marc Giroud, qui a été éducateur en école Steiner-Waldorf durant les années 1980, explique: «Quand on fait la formation d'éducateur Steiner, on n'étudie qu'un seul auteur, Steiner. C'est un dogme pédagogique. Vous êtes là pour accomplir un dessein eschatologique, ce qui justifie de mentir ou de taire. On apprend à cacher cette vocation aux personnes qui nous confient leur enfant. C'est pour cela qu'il y a des discours de façade.»

«Ce qui peut se régler à l'école se règle à l'école»


En 2018-2019, Marianne a vécu avec son fils de 2 ans et demi dans un écovillage du sud de la France où l'école maternelle est un jardin d'enfants Steiner sous contrat avec l'État. «J'avais été charmée par la déco tout en bois… J'ai réalisé ensuite en cherchant sur internet que c'est un copier-coller de toutes les écoles Steiner à travers le monde.»

Si la décoration intérieure est un micro signe d'appel qui peut sembler insignifiant, Marianne réalise rapidement que quelque chose ne tourne pas rond et que les enfants ne sont pas traités comme dans une école républicaine. «Les rituels du matin sont pris très au sérieux, il y a une grande solennité.»

«S'ils n'avaient pas faim, la cuisinière leur apprenait que jeûner est bon pour leur corps énergétique…»
Marianne, parent d'élève

Ce sont les repas donnés à la cantine qui ont d'abord commencé à l'inquiéter: «J'étais au courant du fait qu'il s'agissait d'une alimentation végétarienne. Pas qu'elle excluait aussi le lait et le fromage. Un soir, mon fils m'a dit qu'il ne devait plus consommer de laitages. Il était inquiet, j'ai dû le rassurer. Et puis, la cantine ne proposait que très rarement des desserts –c'est important les petites douceurs pour les enfants. On leur disait que c'était superflu, qu'ils avaient tout ce qu'il faut dans leur corps. Idem s'ils n'avaient simplement pas faim: la cuisinière leur apprenait que jeûner est bon pour leur corps énergétique… Parfois, lorsque je demandais à mon fils ce qu'il avait mangé, il me répondait “​​des biscottes”.» Marianne signale également que son fils était l'un des seuls enfants à avoir été vacciné et que c'était assez mal vu.

(Retrouvez tous les témoignages de Marianne Dubois sur son blog il s’agit de l’école de l"ecovillage" d’Eourres)

De son côté, Bettina constate rapidement que son garçon change de comportement: «Le premier jour, il était enthousiaste à l'idée d'aller à l'école. Il a très vite déchanté. Il s'est mis à pleurer le matin en disant qu'il ne voulait plus y aller.» Les maîtresses avaient dit à Bettina et son mari que «ce qui peut se régler à l'école se règle à l'école» et qu'ils ne seraient pas prévenus de tous les faits et gestes de leur enfant. «En réalité, les enseignants cultivent l'idée de jardin secret chez les enfants et leur apprennent à ne pas partager avec leurs parents», témoigne Bettina.

«Les éducateurs laissent faire les violences entre enfants.»
Marc Giroud, ex-éducateur en école Steiner-Waldorf

Cela fait écho à l'expérience de Marianne: «Un jour, mon fils m'a dit: “Maman, je dois arrêter de t'aimer pour m'occuper de moi tout seul.” Vous imaginez le choc pour la maman d'un enfant d'à peine 3 ans! Le jour de son anniversaire, la maîtresse lui a donné un petit lutin. Lorsqu'il est rentré à la maison, mon fils était renfermé, il serrait très fort le lutin. Il l'a placé dans un endroit stratégique de la pièce et m'a dit: “Maman, c'est mon réparateur de bobos.” Il m'a expliqué que désormais, c'était à lui qu'il devait confier ses peines et non plus à moi, son père ou à ses grands-parents… Autant vous dire que j'ai fait disparaître le lutin et que j'ai expliqué à mon fils que c'est à nous, les grands lutins, de réparer les bobos de nos enfants.»

Absence d'intervention et karma


Ce qui est passé sous silence, ce qui ne doit pas sortir de l'école, c'est sans doute en partie la violence entre les enfants et l'absence d'intervention des enseignants. Cela s'inscrit parfaitement dans le dessein poursuivi par les éducateurs: «Les anthroposophes croient en la réincarnation, explique Marc Giroud. Pour eux, les enfants ont choisi leurs parents, leur école et ce qui leur arrive. C'est ce qu'ils ont voulu en compensation de leur karma –le karma étant entendu comme le paiement d'actes mauvais commis dans une vie précédente. De fait, les éducateurs laissent faire les violences entre enfants. Une intervention inappropriée ferait reculer l'enfant dans son karma et il ne pourrait pas compenser ensuite.»

«On laisse délibérément les enfants sans surveillance. Il faut laisser le karma s'accomplir et laisser les âmes s'affronter.»
Grégoire Perra, ex-anthroposophe

Grégoire Perra, ex-anthroposophe et ex-professeur en école Steiner-Waldorf, confirme: «On laisse délibérément les enfants sans surveillance. Il faut laisser le karma s'accomplir et laisser les âmes s'affronter.» Et d'ajouter: «Les enfants s'ennuient de cette pédagogie qui est une messe permanente, certains s'habituent mais d'autres pètent les plombs.»

Progressivement, Bettina arrive à faire parler son fils. «Un jour, à la maison, Max m'a dit “Un copain m'a traité de «fucking idiot»”. Et puis, il a bien voulu nous dire que ce garçon, qui avait 6 ans et avait des problèmes comportementaux, lui tapait dessus et le malmenait. Sa langue s'est déliée progressivement. Ce grand le griffait, lui donnait des coups de pied dans le ventre et le visage.» Les réunions entre Bettina, son époux et la maîtresse de Max n'aboutissent à rien et Bettina ne fait que constater son inaction pour sortir l'enfant des griffes de son jeune bourreau. «On nous a conseillé de faire venir un intervenant pour apprendre à Max la résilience», se souvient-elle, effarée.

«Un jour, j'ai entendu mon fils crier: il se faisait rouer de coups. La jardinière n'intervenait pas et jouait de la flûte sur la balançoire…»
Marianne, parent d'élève

Marianne témoigne d'actes similaires: «Ma fenêtre donnait sur la cour de l'école. Un jour, j'ai entendu mon fils crier: il se faisait rouer de coups. La jardinière n'intervenait pas et jouait de la flûte sur la balançoire… Mon fils m'a dit que ces violences étaient régulières… J'ai décidé de le retirer de l'école.»

Différences raciales et mauvais traitements

Grégoire Perra explique que les enfants de parents non-anthroposophes ou qui arrivent en cours de scolarité sont souvent davantage victimes de violences: «Tout est permis pour les enfants des anthroposophes.»

«Pour Steiner, il y a des races dominantes aux différentes étapes de l'humanité.»
Élisabeth Faytit, documentariste

Élisabeth Feytit, documentariste, podcasteuse indépendante et coautrice avec Grégoire Perra de Une vie en anthroposophie–La face cachée des écoles Steiner-Waldorf aux éditions La Route de la Soie, ajoute: «De nombreux témoignages de parents indiquent que certains enfants sont moins bien traités que d'autres, notamment s'ils sont roux ou non blancs.» Cette différence de traitement serait intrinsèque à l'anthroposophie: «L'anthroposophie est issue notamment du théosophisme de Mme Blavatsky qui prône dès le départ les différences raciales. Pour Steiner, il y a des races dominantes aux différentes étapes de l'humanité. Selon lui, aujourd'hui, c'est la race aryenne qui domine. C'est comme si les autres avaient loupé le coche. Il y a des enfants non blancs dans les écoles Steiner-Waldorf, mais on les considère comme moins évolués que les Blancs.»

«Il y avait des enfants de 3-4 ans qui mettaient des coups de poing à un enfant par terre. Je me souviens de petits visages d'enfants tordus d'agressivité.»
Bettina, parent d'élève

Grégoire Perra se souvient: «Les enfants de mon ex-compagne sont afro-colombiens. Ils ont été victimes de harcèlement durant toute leur scolarité sans aucune réaction des professeurs. Le plus jeune recevait régulièrement des insultes du type “Tu as la peau couleur caca” de la part de ses camarades. Il est d'usage que les professeurs remettent aux élèves une carte postale avec un dessin censé représenter leur âme. La fille de mon ex-compagne s'est vu offrir l'image d'une petite fille blanche et blonde. Cela a été très blessant pour elle.» Il commente:«C'est un racisme qui n'a même pas conscience de lui-même. Pour eux, c'est normal d'agir ainsi. Ce sont des conséquences objectives de leurs croyances.» 
«Je n'ai jamais vu des enfants se battre comme ça»
Bettina a pu constater une violence généralisée dans la cour de récréation: «C'était la cour des Miracles, je n'ai jamais vu des enfants se battre comme ça! Il y avait des enfants de 3-4 ans qui mettaient des coups de poing à un enfant par terre. Je me souviens de petits visages d'enfants tordus d'agressivité. Je n'ai jamais vu un adulte intervenir. Il m'est arrivé d'essayer de les arrêter: les enfants étaient surpris, comme si c'était normal. L'autorité d'un adulte ne les émeut pas. Il y a trois “camps”: les cogneurs, les cognés et les petits assis seuls dans un coin à pleurer. C'était vraiment une ambiance malsaine.»

L'apogée a été le jour de la fête de Noël à l'école: «C'est le seul moment où les parents sont invités à venir. Max s'est mis à se bagarrer comme un chiffonnier avec ses copains au milieu de la classe. C'était horrible. Je me suis levée, les autres regardaient ça d'un air absent. Les enfants m'ont dit “mais on joue au dragon, on joue au monstre”. Un père a dit “C'est comme ça, les garçons.” J'étais offusquée. La maîtresse a mis sa main sur mon épaule et a dit «Laissez-les. Regardez comme il joue bien Max, maintenant. C'est un vrai garçon.» C'est la dernière fois qu'il a mis les pieds dans cette école. Je lui ai demandé s'il voulait dire au revoir à ses copains ou à sa maîtresse, il a refusé…»

Marianne analyse: «Ils ont une conception de la justice complètement différente de la nôtre. Il n'y a aucune limite et pourtant, quoiqu'on en dise, les enfants sont demandeurs de cadres et recherchent l'approbation ou la désapprobation des adultes. Or, ils sont laissés à eux-mêmes.»
Rappelons que tous les établissements (qu'ils soient sous contrat ou hors contrat) peuvent faire l'objet d'inspections pédagogiques régulières par des inspecteurs de l'Éducation nationale. Or, malgré les alertes, le système perdure. L'école Steiner que nous avons contactée pour en savoir plus sur sa pédagogie n'a pas donné suite à nos sollicitations.

lundi 11 mai 2020

Protection de l’Enfant toujours depuis 1999: 23 ans au service de la parentalité saine.

Bonjour, pour nous contacter rapidement envoyez un courriel à réseau.parental@gmail.com car nous ne sommes plus très actifs sur nos blogs et pages Facebook que nous avons abandonnée en 2015.


Toutefois pour ce qui concerne nos actualités en français pour la France, Belgique, Confédération helvétique / Suisse, Grand Duché du Letzebuerg/Luxembourg, Saarland, Maghreb et Afrique & Caraïbes francophones, vous pouvez toujours nous retrouver au travers de notre profile Twitter Twitter.com/EuroParentalNet ou sur nos groupes privés Telegram @Europarentalnet et @Europarental

En cas d’urgences, veuillez dorénavant nous contacter au +33658993888 de préférence par SMS ou messageries Telegram.org et Signal.org

 

Merci, les administrateurs du RPE.ch

mercredi 29 janvier 2014

Protocole de l'ONU pour les droits de l'Enfant

L'UNICEF et les défenseurs des droits de l'enfant ont salué mardi la prochaine entrée en vigueur du troisième protocole facultatif à la Convention de l'ONU sur les droits de l'enfant.

Le protocole établit une procédure de communications et protège expressément le droit des enfants à une voie de recours en cas de violation de leurs droits. Grâce à la ratification du protocole par le Costa Rica, intervenue mardi, cet instrument juridique entrera en vigueur en avril.

En vertu de ce texte, les enfants à titre individuel ou les groupes d'enfants seront en mesure de déposer des plaintes concernant des violations spécifiques de leurs droits aux termes de la Convention relative aux droits de l'enfant, du protocole sur les enfants dans les conflits armés et du protocole concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants.

Le troisième protocole renforcera les mécanismes de responsabilisation. Cette mesure permettra non seulement d'aider à identifier les lacunes des systèmes judiciaires pour les enfants au niveau national, mais également d'appuyer les institutions indépendantes de défense des droits fondamentaux des enfants, comme le demande la Convention relative aux droits de l'enfant entrée en vigueur en 1989, a indiqué l'UNICEF.

Obligation pour l'Etat

Le Comité des droits de l'enfant peut prendre des mesures pour protéger les enfants qui déposent des plaintes contre d'éventuelles représailles, en demandant à l'Etat de prendre des mesures provisoires pour protéger l'enfant ou le groupe d'enfants. Au cas où l'Etat en question est jugé coupable d'avoir violé la Convention, il sera obligé de mettre en oeuvre les recommandations faites par le Comité.

Toutefois, seuls les enfants dont les gouvernements ont ratifié le protocole facultatif établissant une procédure de communications peuvent déposer une plainte au Comité des droits de l'enfant, constitué de 18 experts indépendants.

Les pays qui ont ratifié le troisième protocole facultatif à ce jour sont les suivants : Albanie, Allemagne, Bolivie, Espagne, Gabon, Monténégro, Portugal, Slovaquie, Thaïlande et Costa Rica. Il fallait dix ratifications pour l'entrée en vigueur du texte. (d'aprés agences, ats/Newsnet)

Nous attendons avec impatience que la France, la Belgique, la Conféderation Helvetique et le Grand Duché du Luxembourg ratifient ce protocole afin de permettre aux enfants des pays francophones européens de porter plainte contre les abus et crimes commis souvent par complicités des institutions de nos pays.

lundi 17 juin 2013

Prevensectes: SRCM: Shri Ram Chandra Mission, spécialisés dans l...

SRCM: Shri Ram Chandra Mission, spécialisés dans l'enlèvement d'enfants...: L'histoire suivante est le modèle type, personnalisable, à chacun des adeptes de la SRCM (d'un certain rang). La SRCM (Shri Ram Chandra Mission que les adeptes = abbhyasis nomment "sahaj marg") ...
...


Une mère de famille, a été condamnée les 05 Juillet 2012 (Tribunal Pour Enfants de Paris), et 27 Novembre 2012 (Cour d'Appel de Paris); à ne plus être en contact avec son fils, alors âgé de 2 ans, pour l'avoir exposé à des dangers tant physiques que psychiques, et préparé son enlèvement vers "l'école" OMEGA SCHOOL - cellule d'embrigadement des enfants - de la SRCM.

mardi 19 mars 2013

Printemps des Parents & Grands-Parents responsables


Pour le respect et l'application URGENTE
par l'appareil judiciaire de la CIDE Convention Internationale des Droits de l'Enfant.

Pour la déjudiciarisation des divorces / séparations (non réellement contentieux) http://dejudiciarisation.free.fr

Pour la Médiation Familiale conventionnelle hors champs de bataille judiciaire.

Pour une saine coparentalité dans l'intérêt authentique de l'Enfant du divorce www.sos-enfants-du-divorce.fr
Et comme le dit Mme la Députée de Nouvelle-Calédonie, nous sommes bien evidemment en faveur de l'égalité parentale et son respect par nos administrations : maman = papa

Dans le cadre de l'autorité parentale conjointe les parents sont souverains quand aux modalités d'exercice de la résidence et d'hébergement de leurs enfants aprés une deliaison conjugale pacifique et responsable.

Précision:
Arrêtez le massacre sémantique et la maltraitance verbale de nos enfants Mmes & Mrs les politiques, il faut dire pour respecter les enfants du divorce RÉSIDENCE ET HEBERGEMENT (alterné, paritaire, principal...)
Depuis 1987 avec la loi Malhuret le terme de "garde" a été retiré du code civil, depuis 1993 il a même été proscrit d'usage car considéré comme belliqueux, il torture les oreilles des enfants du divorce.

samedi 21 avril 2012

La Justice ne veut pas libérer le gourou violeur

Gabriel Loison reste en prison, sur décision de la cour d'appel. Jeudi, il a répété qu'il avait « fait du bien » à sa victime, une Nazairienne violée en 2010 à l'âge de 13 ans.
Collier de barbe blanche et voix bien assurée, Gabriel Loison porte beau ses 72 ans. Jeudi, devant la chambre de l'instruction de Rennes, il a répété : « Je ne suis pas un gourou ». Pourtant, Les Jardins de la vie, qu'il avait créés il y a longtemps, ont été classés comme secte, en 1995. Avant d'être dissous.
Depuis, celui qui se définit comme « un humaniste sans complaisance » a fondé « l'Université de la nature, de l'écologie et de la relation », mouvement qui aurait des adeptes en Bretagne et en Pays-de-la-Loire. « Il s'agit d'une organisation sectaire, qui vit au crochet de gens fragiles et manipulés, et qui en profite pour commettre des abus sexuels », a dénoncé l'avocate générale, Fabienne Fiasella.
Sexe et argent ? Gabriel Loison et sa compagne proposaient en effet des stages en Espagne, au Maroc ou au Costa Rica. Facturés 3 000 €, tout de même. C'est à un de ces stages qu'un couple de Nazairiens avait emmené sa fille. Cette mère et ce père, qui ont pourtant suivi des études supérieures, « ont été aveuglés par M. Loison, au point de mettre en danger leur fille », accuse l'avocate générale.
Ni regret, ni émotion
En septembre 2010, l'adolescente âgée de 13 ans était revenue, seule, à un stage de trois semaines. Pendant lequel elle a été agressée et violée par Loison et sa compagne de 36 ans. « C'était un stage d'initiation à la sexualité, car le sexe aide à grandir », avait déclaré Gabriel Loison après son arrestation, le 24 mars 2011 à Madrid.
Le gourou est aujourd'hui mis en examen pour « viols, agressions sexuelles, abus de faiblesse, corruption de mineurs, escroquerie et proxénétisme ». Sa compagne a été provisoirement libérée par le juge d'instruction nantais, voici quelques semaines. Mais hier, la chambre de l'instruction de Rennes a rejeté la demande de liberté de Gabriel Loison. D'autant qu'il a, en audience publique, persisté : « Avant le stage, l'adolescente ne s'aimait pas, elle ne se sentait pas femme. On lui a fait du bien. » Ni regret, ni émotion.
Ce n'est pas du tout ce que disent les experts, qui parlent d'une adolescente « à l'abandon, qui a perdu confiance envers les adultes ». D'autres experts dépeignent Gabriel Loison comme « un pervers manipulateur et exhibitionniste ». Le procès du couple devrait avoir lieu devant les assises de Loire-Atlantique.
Michel TANNEAU.